Stage M2

**Description de l'offre**:
Depuis 10 ans la surveillance de l’acidification des océans est devenue un sujet central de recherche au sein de multiples projets et programmes. Grâce à des méthodes traditionnelles de prélèvement et d’analyse au laboratoire, les scientifiques ont pu observer qu’il y avait une diminution du pH en milieu marin de 0.002 unité par an. Il est actuellement indispensable de comprendre et de prédire les variations de ce paramètre grâce à une détection _in situ_ sur l’ensemble des océans et sur le long terme ceci afin de mieux prédire l’évolution du climat[1-3]. Dans le cadre du projet PIANO, le laboratoire LDCM travaille actuellement sur la miniaturisation d’un système d’analyse du pH par injection en flux. Ce prototype de capteur est basé sur la méthode de référence par colorimétrie et a pour ambition de donner une valeur _in situ_ de pH estimée au millième près. La visée finale du projet est l’intégration du prototype sur un profileur (véhicule de type flotteur dérivant dans la colonne d’eau et enregistrant des données physicochimiques). Vous serez donc amené dans un premier temps, à modifier et améliorer le système de mesure du prototype, à valider les différents actionneurs et circuits microfluidiques associés [4]. De plus, la mesure de l’alcalinité, complémentaire pour l’étude du système des carbonates sera également étudiée [5-8]. Vous aurez dans un second temps, la possibilité de concevoir un nouveau prototype modulaire à partir de la méthode de référence pour le dosage de l’alcalinité. Le prototype pour le pH sera ensuite intercomparé avec la méthode de référence du laboratoire de métrologie, celle pour l’alcalinité avec des étalons de référence (GEOMAR).

**Profil recherché**

Etudiant(e) en Master 2 de chimie environnementale ou de biogéochimie, vous êtes attiré(e) par la recherche en chimie environnementale, l’étude des systèmes aquatiques marins. Vous souhaitez acquérir de nouvelles compétences en injection de flux et en prototypage microfluidique.***

**Conditions de travail**

Site de Plouzané

**L’Ifremer**

Reconnu dans le monde entier comme l’un des tout premiers instituts en sciences et technologies marines, l’Ifremer s’inscrit dans une double perspective de développement durable et de science ouverte. Il mène des recherches, innove, produit des expertises pour protéger et restaurer l’océan, exploiter ses ressources de manière responsable, et partager les connaissances et les données marines afin de créer de nouvelles opportunités pour une croissance économique respectueuse du milieu marin.

Présents sur toutes les façades maritimes de l’hexagone et des outremers, ses laboratoires sont implantés sur une vingtaine de sites dans les trois grands océans : l’océan Indien, l’Atlantique et le Pacifique. Pour le compte de l’Etat, il opère la Flotte océanographique française au bénéfice de la communauté scientifique nationale. Il conçoit ses propres engins et équipements de pointe pour explorer et observer l’océan, du littoral au grand large et des abysses à l’interface avec l’atmosphère.

Ouverts sur la communauté scientifique internationale, ses 1500 chercheurs, ingénieurs et techniciens font progresser les connaissances sur l’une des dernières frontières inexplorées de notre planète; ils contribuent à éclairer les politiques publiques et à l’innovation pour une économie bleue durable. Leur mission consiste aussi à sensibiliser le grand public aux enjeux maritimes.

Fondé en 1984, l'Ifremer est un établissement public à caractère industriel et commercial (EPIC), dont le budget avoisine 240 millions d’Euros. Il est placé sous la tutelle conjointe des ministères de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation (MESRI), de la Mer (MinMer), de la Transition écologique et solidaire (MTES), de l’Agriculture et de l’Alimentation (MAA).

**Pour postuler