Alternance - Biologie/ecologie - Imagerie (H/F)

**Description de l'offre**:

- Présentation de la structure d’accueil

Les écosystèmes marins profonds recèlent une forte diversité biologique liée à la variabilité des environnements benthiques. La biodiversité et la dynamique de ces écosystèmes à l’état naturel sont encore bien mal connues, pourtant ils font l’objet d’un intérêt croissant pour l’exploitation des ressources naturelles qu’ils abritent. C’est pourquoi l’Unité BEEP développe des projets de recherche destinés à acquérir des connaissances sur la biodiversité et le fonctionnement de ces écosystèmes afin de contribuer à proposer des solutions pour une exploitation responsable de leurs ressources.
- Introduction du poste à pourvoir et de sa position dans l'organigramme

L'utilisation de l'imagerie comme méthode d'étude des écosystèmes profonds (faune et habitat) s'est généralisée au Laboratoire Environnement Profond (LEP), avec une acquisition régulière dans l’espace, le long de transects d’engins sous-marins ou caméras tractées, ou par le biais d’observatoires fond de mer pour des suivis temporels (observatoires fonds de mers EMSO-Açores, MARLEY et ScInObs, campagnes annuelles). L’analyse de ce type de données représente une activité importante du LEP au sein duquel vous serez placé(e) sous la responsabilité de l’ingénieure biologiste imagerie. Vous bénéficierez de l'encadrement des chercheurs en écologie benthique du LEP et profiterez d'interactions avec les équipes responsables des développements techniques associés (logiciels spécifiques, capteurs, gestion de données).
**Missions principales**
Vous participerez à l’exploitation de jeux de données d’images et de vidéos sous-marines ainsi qu’à la mise en place d'une gestion de données adaptée à l'imagerie. Vous travaillerez sur tous les chantiers clés du département (Golfe de Gascogne, dorsale médio-Atlantique, Pacifique Ouest) et contribuerez à la caractérisation de la structuration spatio-temporelle des communautés benthiques dans le cadre des projets LIFE DEEPER, DEEP REST, EMSO-Açores, MARHA et ScInObs.
**Activités principales**
- Annotation et analyse d'images ou vidéos manuelle et automatisée : tests pour l'automatisation, préparation de jeux de données d'entrainement, test d'algorithmes de type machine
- ou deep-learning ;
- Post-traitement des données extraites de l'imagerie (ex : géoréférencement sous SIG, recalages de modèles 3D) ;
- Participation à la gestion des données d'imagerie.

**Champs relationnel**
- En interne : Unité BEEP ; personnels des équipes scientifiques NSE (Navires et Systèmes Embarqués) et SM (Systèmes Sous-Marins) ; équipe IRSI (Infrastructures de Recherche et Systèmes d’Information)
- En externe : Ecoles d’ingénieurs

**Profil recherché**

L’offre vise une formation BAC + 2 à BAC + 3 en biologie/écologie/génie biologique
**Compétences mises en œuvre**
Compétences techniques / métiers
- Connaissance des grands groupes taxonomiques marins
- Connaissance en biologie marine
- Intérêt pour l’écologie marine
- Aisance dans la prise en main de nouveaux logiciels/outils informatiques
- Expérience en analyse d’images appréciée (et éventuellement SIG)

Qualités personnelles
- Rigueur et méthode
- Capacité d’analyse
- Autonomie et esprit d’initiative
- Sens de l’organisation et de la planification
- Excellent relationnel, capacité à travailler en équipe

**Conditions de travail**

Contrat d’apprentissage ou de professionnalisation d’une durée de deux ans.

**L’Ifremer**

Reconnu dans le monde entier comme l’un des tout premiers instituts en sciences et technologies marines, l’Ifremer s’inscrit dans une double perspective de développement durable et de science ouverte. Il mène des recherches, innove, produit des expertises pour protéger et restaurer l’océan, exploiter ses ressources de manière responsable, et partager les connaissances et les données marines afin de créer de nouvelles opportunités pour une croissance économique respectueuse du milieu marin.

Présents sur toutes les façades maritimes de l’hexagone et des outremers, ses laboratoires sont implantés sur une vingtaine de sites dans les trois grands océans : l’océan Indien, l’Atlantique et le Pacifique. Pour le compte de l’Etat, il opère la Flotte océanographique française au bénéfice de la communauté scientifique nationale. Il conçoit ses propres engins et équipements de pointe pour explorer et observer l’océan, du littoral au grand large et des abysses à l’interface avec l’atmosphère.

Ouverts sur la communauté scientifique internationale, ses 1500 chercheurs, ingénieurs et techniciens font progresser les connaissances sur l’une des dernières frontières inexplorées de notre planète ; ils contribuent à éclairer les politiques publiques et à l’innovation pour une économie bleue durable. Leur missi