Post-doctorant ou Post-doctorante en Behavioral Insights for Energy Efficient Mobility

**Présentation de Télécom SudParis**:
Télécom SudParis est une grande école publique d'ingénieurs reconnue au meilleur niveau des sciences et technologies du numérique. La qualité de ses formations est basée sur l’excellence scientifique de son corps professoral et une pédagogie mettant l’accent sur les projets d’équipes, l’innovation de rupture et l’entreprenariat. Télécom SudParis compte 1 000 étudiantes et étudiants dont 700 élèves ingénieurs et environ de 150 doctorantes et doctorants. Télécom SudParis fait partie de l’Institut Mines-Télécom, premier groupe d’école d’ingénieurs en France, et partage son campus avec Institut Mines-Télécom Business School. Télécom SudParis est co
- fondatrice de l'Institut Polytechnique de Paris (IP Paris), Institut de Sciences et Technologies à vocation mondiale avec l’École polytechnique, l’ENSTA Paris, l’ENSAE Paris, l'ENPC et Télécom Paris. Vidéo présentation de Télécom SudParis

**À propos de l'Institut Mines-Télécom**:
L'Institut Mines-Télécom (IMT) est un établissement public dédié à l'enseignement supérieur et la recherche pour l'innovation dans les domaines de l'ingénierie et du numérique. À l’écoute permanente du monde économique, l'IMT conjugue une forte légitimité académique et scientifique, une proximité avec les entreprises et un positionnement unique sur les transformations majeures au XXIe siècle : numériques, énergétiques, industrielles et éducatives siècle. Ses activités se déploient au sein des grandes écoles Mines et Télécom sous tutelle du ministre en charge de l’Industrie et des communications électroniques, de deux filiales et de partenaires associés ou sous convention. L'IMT est membre fondateur de l’Alliance Industrie du Futur. Il est doublement labellisé Carnot pour la qualité de sa recherche partenariale.

Vidéo de présentation de l'Institut Mines-Télécom

**Missions**:
Ce projet vise à améliorer l'évaluation des politiques de transport et d'environnement en évaluant leurs impacts sur la consommation d'énergie (carburant et électricité) et les émissions de gaz à effet de serre provenant du trafic routier. La recherche se concentrera sur deux axes principaux : (i) la modélisation de la propriété automobile et (ii) l'hétérogénéité des comportements de mobilité. Les méthodologies développées complèteront les simulateurs de transport basés sur des agents tels que MATSim, SimMobility et METROPOLIS, permettant des évaluations plus détaillées de l'impact des politiques. Le projet évaluera également l'équité sociale des politiques, en s'assurant qu'elles sont à la fois efficaces et acceptables pour le public. L'objectif final est de développer un outil permettant d'évaluer diverses politiques de transport et d'environnement, telles que l'expansion des infrastructures de transport public et les incitations personnalisées pour les véhicules électriques.

Le projet est une collaboration entre le laboratoire SAMOVAR et le laboratoire LVMT. Andrea Araldo à SAMOVAR dirigera le développement de méthodes informatiques, y compris la modélisation et la conception de réseaux, l'analyse et l'optimisation de l'accessibilité, tandis que Nicolas Coulombel au LVMT se concentrera sur l'économie des transports, les simulations basées sur des agents et la modélisation de la propriété des voitures.

**Activités**:
Le post-doctorant ou la post-doctorante développera des méthodes pour améliorer l'évaluation des politiques de transport et d'environnement en suivant deux axes:
En intégrant des caractéristiques détaillées des véhicules et des données sur les émissions, le modèle fournira des estimations précises de la consommation d'énergie et des émissions de GES. En outre, une évaluation du cycle de vie permettra de saisir les implications environnementales plus larges des politiques.

Le deuxième axe examinera comment les groupes socio-économiques réagissent différemment aux politiques de transport. Par exemple, les personnes à faible revenu peuvent plus facilement opter pour les transports en commun, même si cela entraîne une augmentation de la durée du trajet, en raison de la valeur moindre qu'elles accordent au temps. À l'inverse, les personnes âgées et les personnes handicapées peuvent éprouver des difficultés à changer de mode de transport, en particulier lorsque les itinéraires en transports publics impliquent de longues distances de marche ou des lignes inaccessibles. Pour tenir compte de ces hétérogénéités, le projet développera des méthodes d'estimation et d'étalonnage économétriques avancées, en utilisant des populations synthétiques et des données d'enquête sur les déplacements pour affiner les données d'entrée des simulations de transport (par exemple, la valeur du temps, les préférences en matière d'horaires).

Les méthodologies seront appliquées à diverses études de cas dans la région métropolitaine de Paris et dans d'autres villes françaises. Les politiques spécifiques à évaluer comprennent l'expansion de l'infrastructure de transport public (par exemple, le G